Les obsèques d’Alain Delon auront lieu le 24 août

C’est samedi 24 août qu’auront lieu les obsèques de la star de cinéma Alain Delon, dans la chapelle privée de sa propriété à Douchy-Montcorbon (Loiret), célébrées en présence de ses proches par l’ancien évêque de Gap Jean-Michel Di Falco, conformément aux vœux du défunt, a déclaré le prélat à l’Agence France-Presse (AFP), confirmant des informations de CNews et de BFM-TV.
Elles auront lieu à 16 heures à huis clos dans la chapelle de la propriété de Douchy-Montcorbon (Loiret) achetée par Alain Delon en 1971, La Brûlerie, ont précisé les trois enfants de la star dans un échange avec l’AFP. Il s’agit d’une demande de l’acteur, a précisé Mgr Di Falco à l’agence de presse, qui a ajouté connaître l’acteur, croyant, « depuis très longtemps ».
C’est à Douchy-Montcorbon qu’Alain Delon a passé la fin de sa vie et est mort dimanche, à 88 ans. De son vivant, l’acteur avait engagé des démarches pour être inhumé chez lui, près de ses chiens, ce qui nécessite une autorisation préfectorale. Il avait également demandé que son enterrement ne se fasse qu’en présence de quelques dizaines de proches, sans hommage national.
Des anonymes sont venus tout au long de la journée signer les registres de condoléances mis à disposition du public pour y inscrire un hommage, devant la grille de la propriété. Certains déposaient des fleurs. Des dizaines de gendarmes sont mobilisées pour surveiller les alentours de la propriété et une des départementales qui la longe est coupée à la circulation.
L’acteur du Guépard et du Samouraï, adulé bien au-delà de la France, l’une des légendes de l’histoire du cinéma, est mort dimanche entouré de ses trois enfants, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien. Ils se sont dits « extrêmement touchés et émus par la ferveur et l’affection dont a fait preuve son public en France et dans le monde », dans un message transmis à l’AFP mercredi.
Mgr Di Falco avait célébré en 2017 les obsèques de l’actrice Mireille Darc, qui fut pendant quinze ans la compagne d’Alain Delon et qui a vécu avec lui à Douchy. En 2016, une ancienne accusation avait ressurgi à l’encontre du prélat : un homme l’avait assigné au civil après s’être dit victime de viols et agressions sexuelles sur une période courant de 1972 à 1975, à l’époque où le père Di Falco dirigeait un collège parisien. L’ancien prêtre du diocèse de Paris a toujours fermement démenti ces allégations, objets d’un classement sans suite puis d’un refus d’informer en 2002 pour cause de prescription.
Le Monde avec AFP
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